Commentaire sur Rhinocéros d'Ionesco : Acte 3, Tableau
Rhinocéros est une pièce de théâtre de l'écrivain Eugène Ionesco qui a été jouée pour la première fois en 1959. Cette pièce appartient au mouvement du théâtre de l'absurde qui a émergé dans la littérature française de l'après-guerre. Rhinocéros est une allégorie de la montée du fascisme en Europe dans les années 1930 et 1940. Elle raconte l'histoire d'une petite ville qui est envahie par des rhinocéros qui prennent la place des habitants.
Acte III
L'acte III de la pièce de théâtre commence dans le bureau de Bérenger, le personnage principal. Il est en train de regarder des tableaux représentant des hommes et des femmes. Il est choqué de voir à quel point les portraits sont laids par rapport aux rhinocéros qui sont devenus très beaux. Il décide alors de décrocher les tableaux et de les jeter par terre avec fureur. À la fin de l'acte, Bérenger a une dernière scène de dialogue face à un ami qu'il avait toujours considéré comme courageux.
La lâcheté de Dudard
Dans le commentaire de l'acte III de la pièce Rhinocéros d'Ionesco, nous avons une analyse de la lâcheté de Dudard. Ce personnage est présenté comme un ami de Bérenger. Durant l'acte III, Bérenger lui reproche sa lâcheté et sa soumission face à la transformation des habitants en rhinocéros. Dudard est décrit comme un personnage faible, qui s'adapte facilement aux situations et se soumet aux plus forts.
La dernière tirade de Bérenger
La dernière tirade de Bérenger est un monologue où il exprime sa solitude et son désespoir. Il parle de sa propre laideur et de sa différence par rapport aux autres personnages. Il se plaint de ne pas être comme les autres, de ne pas être beau, de ne pas être fort. Cette tirade est une expression de la condition humaine de Bérenger, qui est confronté à la transformation de sa ville en un monde de rhinocéros.
Le tableau final
Le tableau final de Rhinocéros est une scène où Bérenger est seul face à sa propre image dans un miroir. Il y découvre son propre visage transformé en un mélange humain-rhinocéros. Cette scène est l'expression de l'absurdité de la situation, où la folie et la transformation sont devenues la norme. Bérenger y est confronté à sa propre transformation, qui symbolise la transformation de la société dans son ensemble.
Conclusion
L'acte III de la pièce Rhinocéros d'Ionesco est une scène de transformation et de confrontation. Les personnages y sont confrontés à leur propre laideur et à leur propre transformation. Le tableau final est une scène d'absurdité où l'humanité est confrontée à sa propre condition, face à la montée de l'idéologie fasciste en Europe. Le commentaire de cet acte met en évidence la lâcheté de certains personnages, la solitude et le désespoir de Bérenger, et la transformation de la société dans son ensemble en un monde de rhinocéros.
Sources:
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Le Rhinocéros est une pièce de théâtre écrite par Eugène Ionesco en 1959. Au départ, le Rhinocéros se déroule dans une petite ville française fictive, à partir de laquelle découlent les conséquences de l’arrivée d’une nouvelle espèce : un rhinocéros.
Lors du troisième acte, au premier tableau, nous découvrons le journal local qui s'efforce de nier l'existence du rhinocéros, même si les commentateurs locaux le décrivent de plus en plus fréquemment. Le journal essaie d’ignorer les preuves, tout en sachant que cela ne servirait à rien. Pour prouver que le phénomène est réel, le journal publie un rapport avec les déclarations de plusieurs témoins.
Cette pièce montre comment une société peut refuser de croire à quelque chose que tout le monde peut voir. Même si on ne veut pas y croire, la vérité se fera toujours jour. C'est ce que j'ai personnellement appris lorsque je me suis retrouvé confronté à une situation similaire. Un jour, je pensais qu'une situation sur laquelle je travaillais n'avait plus aucun avenir, mais le temps m'a donné tort et la preuve que j'avais eu tort est devenue évidente.